Le 14 novembre 2018, Lynne Dawkins, professeure et chercheuse au Centre for Addictive Behaviours Research de la South Bank University à Londres, tenait une conférence afin de discréditer les « on dit » qui entourent la cigarette électronique et de mieux informer le grand public sur la véritable nature du vapotage. Pour construire son analyse, elle s’est appuyée sur les 7 objections qui reviennent le plus souvent à propos de la e-cigarette. Le Vapoteur Discount résume les grandes lignes de la conférence en reprenant les 7 idées reçues évoquées.
« Nous ne savons rien sur la vape »
Selon Lynne Dawkins, si cette affirmation a été vraie fut un temps, elle ne l’est plus désormais. La chercheuse rappelle en effet que les connaissances sur le sujet ne cessent d’évoluer, puisque plus de 500 études sont réalisées chaque année. D’autre part, force est de constater que le grand public est effectivement très mal informé sur la question. En effet et selon une enquête publiée en 2018 par l’ASH (Action on Smoking and Health), une association qui lutte contre le tabagisme au Royaume-Uni, seuls 17 % des personnes auraient conscience que le vapotage est préférable à la consommation tabagique pour la santé ; bien que le pays compte plus de 3 millions de vapoteurs.
« La vape n’est pas réglementée »
Sur cette idée, la scientifique est là aussi formelle : le secteur de la vape est bel et bien réglementé. Comme elle le rappelle, une grande majorité de pays dans le monde disposent de leur propre législation en la matière. L’Union Européenne a par exemple mis en place la TPD (Tobacco Products Directive) pour encadrer les obligations des fabricants, revendeurs et consommateurs. Les États-Unis disposent quant à eux de multiples lois pour réguler la production, la vente et l’usage des produits de la vape. Pour des raisons qui leurs sont propres, l’utilisation de la cigarette électronique est même formellement interdite dans certains pays à l’instar de l’Argentine, de l’Inde ou encore d’Hongkong.
« La vape est utilisée par des non-fumeurs et des jeunes »
Pour « casser ce mythe », Lynne Dawkins s’appuie sur un rapport de l’ASH régulièrement mis à jour. Les dernières données en date (2021) mettent en lumière le fait que sur les 3,6 millions de vapoteurs que compte le Royaume-Uni, il y aurait près d’1,1 million de fumeurs, 2,3 millions d’ex-fumeurs et seulement une infime proportion (0,8 %) aurait commencé à vapoter sans avoir expérimenté la cigarette auparavant. Par ailleurs et selon une étude récente (2020) réalisée par des chercheurs britanniques (Shahab, Emma Beard et Jamie Brown), moins d’1 % des adolescents qui auraient expérimenté la cigarette électronique seraient devenus des fumeurs réguliers.
« Vapoter au lieu de fumer, c’est juste échanger une dépendance pour une autre »
À cette question, la scientifique répond qu’il s’agit peut-être essentiellement d’une préférence individuelle, plutôt que d’un véritable enjeu de santé publique. Elle rappelle en effet que si la nicotine est à l’origine de la dépendance, n’est en revanche pas responsable des effets néfastes directement dus à l’inhalation de la fumée de tabac. Ainsi, le fait d’utiliser un substitut nicotinique « plus propre » à la santé comme le vapotage, ne peut que réduire considérablement le risque de maladies.
« Il vapote beaucoup plus souvent qu’il ne fumait »
Comme le rappelle le Dr. Lynne Dawkins, il ne faut pas oublier que l’administration de la nicotine par vaporisation est moins efficace que le tabagisme. Cette envie de surconsommer réside également la plupart du temps dans le fait que le e-liquide n’est pas suffisamment dosé en nicotine pour répondre aux besoins du vapoteur. C’est pourquoi il est impératif de choisir un e-liquide adapté à son niveau d’addiction à la nicotine, pour obtenir un sevrage efficace et mettre fin au survapotage.
« Nous ne connaissons pas les effets de la vape à long terme »
La scientifique admet que les effets à long terme de la vape sur la santé restent à ce jour inconnus, mais rétorque qu’ils seront à fortiori beaucoup moins nocifs que ceux de la consommation tabagique ; en s’appuyant sur l’étude réalisée par McNeil et al en 2018. Cette dernière tend à prouver que la cigarette électronique présente très peu de risques pour la santé en démontrant une réduction de plus de 90 % des biomarqueurs de maladies. Par ailleurs, le ministère de la santé britannique estime pour sa part que le vapotage est au moins 95 % moins nocif que la consommation de tabac. Une étude de 2020, réalisée par l’institut Pasteur de Lille, rejoint cette idée en démontrant que le vapotage se révèle être incomparablement moins toxique que la cigarette.
« La vape amène les jeunes à fumer »
La vente et l’utilisation de cigarettes électroniques pourraient bientôt être totalement prohibées aux États-Unis, en raison de l’augmentation fulgurante de la part de jeunes vapoteurs ces dernières années. La professeure conteste toutefois ces données, en les comparant aux études menées au Royaume-Uni. Elle s’appuie notamment sur 5 enquêtes différentes qui tendent à démontrer que l’usage régulier de la cigarette électronique chez les jeunes âgés de 11 à 16 ans est limité aux fumeurs et que très peu de non-fumeurs l’utilisent ! Par ailleurs en France, 43 % des primo-vapoteurs de 17 à 18 ans n’ont jamais expérimenté la cigarette, selon une étude récente de l’INSERM. Les résultats de cette étude démontrent une réduction de 42 % du risque de devenir fumeur quotidien à 18 ans, pour les personnes qui ont expérimenté en premier la vapoteuse et non la cigarette. L’hypothèse d’un éventuel effet passerelle de la vape au tabac est donc contredite.
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